Guy,
Si je prends la parole aujourd’hui c’est parce que Lucienne me l’a demandé mais elle m’a aussi laissé le choix de ne pas le faire. Je lui ai dit te connaître depuis très longtemps. En vérité, je me rends compte que lors de notre vie professionnelle, nous n’étions pas particulièrement proches. En tant que collègue, j’ai quelques souvenirs de toi : une petite écriture au stylo noir, le local 4, ton local, un délégué syndical engagé, une personne jonglant habilement avec les mots, une personne exigeante envers les autres mais aussi envers elle-même, une personne qui s’engage et qui va jusqu’au bout de son travail. Un des piliers de la rue Verte.
Ces dernières années, nous nous sommes davantage rencontrés grâce aux réunions du Comité du CORAS. Alors que tu luttais contre la maladie, tu continuais à être présent aux réunions et c’est toi qui a encore orchestré notre dîner du CORAS fin mars. Tu aimais les choses bien faites.
Tu t’es battu pendant 10 mois, tu me donnes la force de prendre la parole pendant quelques minutes. Merci à toi Guy. Je me permets de reprendre une phrase d’Edouard Mutumbo glissée en commentaires sur FB : « un soleil s’est couché ?
Non! Il continue à briller de l’autre côté sur les siens et ses Potes ! »
Pour le Comité du Coras (Yetty Colard, Jacques et Josiane Dubuisson, Georgine et Daniel Gergay, Claude Léonet, Marc Vandevelde).
Véronique Deraeck.