LE DISCOURS DE MARC
23 avril 2016
Bonjour à tous et toutes!
Vous avez vu? Il
ne fait pas très beau… Le temps idéal pour nous réunir autour d’une table, et d’évoquer ensemble potins divers et souvenirs émouvants ou joyeux.
N’auriez-vous pas fait ce choix, vous auriez peut-être dû tapisser le living, vous taper les courses pour la semaine, assister par obligation à l’ annuelle course à la grenouille de Saint Cyprien les Berwèttes ou plus prosaïquement… aller faire faire pipi à Mirza! Il est bien plus agréable de partager un moment de grande convivialité avec vos anciens collègues, vous me l’accorderez!
Aussi, au nom du Coras, je vous remercie d’être des nôtres, même si nos rangs semblent plus clairsemés que d’habitude. Beaucoup de réponses négatives nous sont parvenues, invoquant divers motifs bien compréhensibles, devant lesquels nous ne pouvons que nous incliner.
Ceci dit, je ne la ferai pas trop longue, non que cela me coûte, mais tout simplement parce que je n’ai pas envie de requérir votre attention alors que votre gosier s’assèche et que votre estomac crie famine. De plus, la peur de la redite m’accable, aussi me contenterai-je de vous suggérer de découvrir ce site et ses environs, si par bonheur les vannes célestes nous le permettent… Nous sommes impatients de connaître vos impressions, car après tout, ne sommes-nous pas en démocratie, et votre avis nous est cher pour élaborer nos rendez-vous futurs.
Je me dois cependant de mettre l’accent sur le fait que les douze mois qui nous séparent de notre dernière rencontre ont été marqués par de funestes nouvelles. Louise Liégeois, qui fut un guide et un soutien social si fort pour bon nombre de nos élèves, nous a quittés discrètement, pareille à elle-même, par un beau matin d’été. Il y a quelques jours à peine, ce fut Jean Ancion, ancien professeur de plomberie et chef d’ateliers, qui s’en allait à son tour, au terme de ce que l’on a coutume d’appeler une longue et pénible maladie.
Le Coras lui-même a payé un lourd tribut à la grande faucheuse: Guy Dubois, l’une de nos chevilles ouvrières de la première heure, à lui aussi dû déclarer forfait, nous laissant éperdu face à ce mauvais coup du sort. Nous nous sommes efforcés de combler le vide qu’il a laissé dans l’organisation de nos rencontres; le but que nous nous étions fixé était de continuer envers et contre tout, et il semble que nous y soyons arrivés.
Mais comme si le destin s’acharnait, ce fut au tour de Georgine Gergay-Debroux de devoir déposer les armes face à la maladie. Nous étions une nouvelle fois victimes de la dure loi de la vie, mais à nouveau avons-nous resserré les rangs, comptant sur votre inconditionnel appui.
Louise, Georgine, Guy et Jean n’auraient pas compris pourquoi nous nous morfondrions à l’évocation de leur souvenir, mais nous auraient invités, au contraire, à profiter au maximum de ce moment passé ensemble pour en tirer la quintessence, car ils seront présents parmi nous par la pensée.
Bon appétit et… bon amusement!
MARC, pour le CORAS
LA VIDEO DU DISCOURS peut être visionnée en cliquant sur le lien :
LA VIDEO DU REPAS:
Bientôt les photos du repas
Le CORAS - SPES 